Un film de Hassan Ferhani sorti le mercredi 24 février 2016
Voir la page consacrée au film
Le film a été primé
* FID Marseille, GRAND PRIX DE LA COMPÉTITION FRANÇAISE, Mention Spéciale du Prix du GNCR
* Festival International du Documentaire, Amsterdam - Compétition Première œuvre, PRIX SPÉCIAL DU JURY
* Festival International du cinéma d’Alger, GRAND PRIX
* Entrevues Belfort, PRIX DU PUBLIC, PRIX DE LA CRITIQUE
Une revue de presse très élogieuse
Ce n’est pas un film sur les abattoirs du quartier du Ruisseau à Alger, pas un film métaphore sur l’état actuel de l’Algérie, ou sur un changement d’époque dans le traitement de la viande par l’industrie alimentaire. Ce n’est pas un film sur. C’est un film avec la complexité du monde, et des êtres, hommes, bêtes, objets, gestes, rêves, paroles, qui le peuplent, et le font monde.
Jean-Michel Frodon - SLATE .fr
Si le film épouse une cause, c’est celle des hommes ; c’est avec eux qu’il passe du temps – on aime que documenter revienne d’abord à restituer un bout de temps passé avec des gens, un bout d’espace partagé ; on aime que le documentaire soit une variante de l’amitié.
François Bégaudeau - TRANSFUGE
Hassen Ferhani dresse ainsi un portrait sans clôture du peuple algérien, à la fois psychique et physique, réunissant faits et imaginaire, et ne s’arrêtant à aucune forme de vérité surplombante. L’image du « rond-point », si intrigante, c’est bien sûr celle des esprits qui tournent en rond, ne parvenant ni à se projeter ni à se réaliser, dans une Algérie figée où il est devenu impossible de vivre.
Mathieu Macheret - LE MONDE
Ferhani arrive à merveille à dédoubler le regard, révéler les paradoxes de cette très étrange coexistence de deux systèmes oppressifs, incommunicables l’un à l’autre : celui des hommes entre eux, celui des hommes et des bêtes ; l’un se filme et s’exorcise par la parole, l’autre se tient juste à côté, sanguinolent, impénétrable.
Théo Ribeton - LES INROCKUPTIBLES
Hassen Ferhani propose un espace de réflexivité, où chacun peut prendre le temps de mettre en mots sa vie, de sortir de l’urgence quotidienne pour s’interroger sur un horizon plus vaste, cette fois personnel et collectif. D’où l’impression que le film se construit réellement avec ses personnages, et qu’une adéquation se trouve entre leur état et la forme qu’il adopte – longueur profitable des plans, dialogue possible avec celui qui les filme. De cette façon, les abattoirs ne sont pas seulement le lieu infernal d’une tuerie perpétuelle mais aussi un endroit à l’écart du monde, qui sert de caisse de résonance à une parole soudain libérée et libératoire.
Laura Tuillier - LES CAHIERS DU CINÉMA
Le goût pour les images, les énigmes, les chansons traverse ce monde violemment concret et que la caméra de Ferhani restitue dans sa palpitation de bête vivante et sacrifiée.
Didier Péron - LIBERATION
Film en immersion qui ausculte notre part d’humanité, film poétique et habité, donc religieux dans le sens profond du terme, film politique bien sûr et définitivement mais qui redonne à ce mot toute sa signification, l’ultime qualité de ce film reste sa générosité : il s’adresse à tout le monde, et tout le monde peut s’y reconnaître.
Tewfik Hakem - HUFFPOST ALGÉRIE
(...) ce qui intéresse le jeune cinéaste dans ce huis clos où vivent et travaillent des centaines d’ouvriers, ce sont les hommes qui se débattent avec la vie.
Chloé Rondeleux - LA CROIX
C’est tout le projet du film que de faire jaillir une étonnante beauté des aspects les plus sordides de l’abattoir. Partout où la caméra se pose, les cadres, parfaitement composés, captivent.
Timé Zoppé - TROIS COULEURS
Dans ma tête un rond-point a le très grand mérite d’être un riche objet formel qui fait d’un document humain, social un objet esthétique mais aussi politique et historique s’arrimant au motif du rond-point. S’il est fait état de la situation actuelle de l’Algérie par échos, on évoque aussi Saddam Hussein, et même la colonisation française, émergeant notamment avec la parabole d’une cigogne torturée par des soldats français.
Marie Gueden - CRITIKAT .fr
Avec son titre circulaire un peu abscons, Dans la tête un rond-point délivre un discours fort, avec des images magnifiées par une photographie splendide. Un très grand documentaire, à raison récompensé dans de nombreux festivals prestigieux.
Frédéric Mignard - À VOIR À LIRE
Dans des conditions d’hygiène effrayantes, ces forçats du coutelas — qu’on voit peu égorger les bêtes — écoutent du raï et discutent beaucoup. D’amours contrariées, de Karim Benzema qui ne chante pas La Marseillaise, ou de ce dilemme si contemporain autour de la Méditerranée : traverser ou se suicider. Entre les murs de cet abattoir se mêlent souffrance et désespoir.
Jérémie Couston - TÉLÉRAMA
Au fur et à mesure que le film avance, on progresse dans l’intimité de ces hommes, leur imaginaire se révèle, jusqu’à ce qu’une frontalité accrue de la caméra permette d’aborder comme dans la musique raï des thèmes moins légers : l’image, la vérité, la liberté… Ce n’est pas un film sur ces hommes mais un film avec eux.
Olivier Barlet - AFRICULTURES
Voir aussi l’analyse de Naruna Kaplan de Macedo, cinéaste membre de l’ACID sur la page consacrée au film
Les prochaines rencontres
En présence de Hassen Ferhani
MK2 Odéon-Saint-Michel, Paris :
Rencontre avec le cinéaste et un comédien, Lyes Salem
> Mardi 1er mars à 20h
Rencontre avec le cinéaste et l’historienne, Malika Rahal
> Lundi 7 mars à 20h
Rencontre avec le cinéaste et Hamé, du groupe La Rumeur
> Mardi 8 mars à 20h
Rencontre avec le cinéaste et la directrice de la photographie, Caroline Champetier
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> Vendredi 18 mars - Le Capitole, Uzès
Rencontre avec le cinéaste
> Samedi 19 mars à 16h - L’Atalante, Bayonne
Rencontre avec le cinéaste