Programme de courts métrages très rares (comme on dit) : les magnifiques films réalisés par les cinéastes marocains pendant leurs études en Pologne dans les années 1960-1970 à l’école de cinéma de Lodz.
Des films de Mostafa Derkaoui, Abdelkader Lagtaa, Karim Idriss, Hamid Bensaïd, et Abdellah Drissi.
Il y aura "l’exil de tous les jours" : une leçon de polonais pour étudiants du monde entier, 48h de la vie d’une ouvrière du textile de Łódź, le destin d’Agnieszka, petite fille noire de l’orphelinat de Łódź, le quotidien de deux sœurs, d’une famille gitane sédentarisée, Zofia et Ludmila.
Mais aussi "les années 1968", du jazz, des étudiants internationaux, un séminaire en soutien aux luttes révolutionnaires tiers-mondistes, un opposant en exil qui reçoit une carte postale de menace de la Brigade de liquidation des ennemis politiques, et un essai poétique et surréaliste, conçu comme une métaphore cinématographique contre la répression.
Pour finir avec un "cinéma marocain en puissance" avec le bouleversant portrait d’une jeune modèle qui cherche l’indépendance et le bonheur hors des normes reconnues.
Soirée animée par Léa MORIN, curatrice et Marie PIERRE-BOUTHIER, maîtresse de conférences en Histoire du Cinéma et en présence du cinéaste et auteur Abdelkader LAGTAA
Cet événement est en partenariat avec le programme de recherche "L’histoire des écoles de cinéma au XXe siècle" (CHS)
Ce sera également l’occasion de présenter l’ouvrage "De quelques événements sans signification à reconstituer" (livre + DVD) récemment paru autour du travail de Mostafa Derkaoui
https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=10159&menu=0
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