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Projections mensuelles à Paris

Samedi 9 avril, Assemblée Générale de l’association « Le Maghreb des Films »

Adhérents et sympathisants du Maghreb des Films 

Vous avez participé aux activités du Maghreb des Films depuis sa création en 2009 et vous avez apprécié ses choix éditoriaux. L’année 2015 du Maghreb des Films,en réunissant plus de 10 000 spectateurs. a marqué une nouvelle progression de plus de 50%, par rapport à 2014.

Venez à l’assemblée générale de l’association qui se tiendra le samedi 9 avril à 11h00 au bureau de l’association, 19 rue du Tage 75013 (métro : Maison blanche), devanture de magasin au rez de chaussée Retour ligne manuel

A l’ordre du jour : 
1. Vote du rapport financier 2015 
2. Vote du rapport d’activités 2015
3. Adoption des nouveaux statuts de l’Association
4. Renouvellement du bureau, du CA, élection du président
5. Fixation des cotisations 2016
6. Présentation des activités prévues pour 2016 
7. Points divers, réponses aux questions

Seuls ceux qui sont à jour de leur cotisation 2015 pourront participer aux votes. Téléchargez le bulletin d’adhésion

Compte tenu de la situation que traverse notre association, des points importants seront débattus. Nous souhaitons votre participation la plus large.

L’association « Le Maghreb des Films »

Mercredi 16 septembre, projection de " Nahla "

Un film de Farouk Beloufa (Algérie/1979/100’), sur un scénario de Rachid Boudjedra et de Farouk Beloufa

L’un des films les plus importants du encore jeune cinéma algérien

A 20 heures au cinéma La Clef,
21 rue de la Clef 75005 Paris, M° Censier-Daubenton

La séance sera suivie d’un débat animé par Mouloud Mimoun (journaliste et président du Maghreb des Films), en présence de Farouk Beloufa.


Nahla de Farouk Beloufa occupe une place à part dans la cinématographie algérienne. 
Il est à ce jour le seul film tourné dans le monde arabe par un cinéaste algérien au moment où le Liban s’embrasait dans une guerre politico-civile et confessionnelle qui dura quinze ans de 1975 à 1990.
Tourné en 1978, Nahla raconte le séjour à Beyrouth d’un journaliste algérien (Youssef Saïah) parti couvrir pour son journal le conflit qui entremêle les milices des phalanges, les partis musulmans et les palestiniens.

Le journaliste, peu au fait des réalités du Moyen Orient, va découvrir au delà du rêve et des mythes d’une arabité moderne, la complexité de la situation libanaise ...

Pour en savoir plus, consultez la page consacrée au film et voir en particulier la galerie de photos

Hommage à René Vautier, dimanche 31 mai

Le Musée de l’Histoire de l’Immigration et le Maghreb des Films rendent hommage à René Vautier le Dimanche 31 mai à 15h30 au Palais de la Porte dorée

293, avenue Daumesnil
75012 Paris
En métro : station Porte Dorée (ligne 8)
En tramway : ligne T3
En bus : 46

Qui est René Vautier ?

René Vautier est mort il y a quelques mois à 86 ans dans sa Bretagne. Cinéaste militant, anticolonialiste, engagé auprès du FLN durant la guerre d’Algérie, résistant à 16 ans, etc., on lui doit des films qui ont marqué des générations : Afrique 50, premier film anticolonialmiste, Avoir vingt ans dans les Aurès, Marée noire, colère rouge, La Folle de Toujane, sur la question de la coopération avec les pays du Sud, À propos de… l’autre détail, sur Le Pen et la torture, Un homme est mort, sur la mort de l’ouvrier Édouard Mazé lors des manifestations et des grèves de Brest, etc.

C’était caméra au poing qu’il filmait le monde, toujours du côté de ses frères humains, combattant toutes les injustices.

« J’ai toujours considéré une caméra comme une arme de témoignage. Mais ce n’est pas une arme qui tue. Au contraire, ça peut être un instrument de paix. C’est pour cela que je me suis bagarré pendant cinquante ans pour qu’il y ait des dialogues d’images, et tous les films que j’ai faits, je considère que ce sont des dialogues d’images. Le réalisateur prend parti. Il s’engage d’un côté, mais il donne aussi la parole aux gens d’en face. »
René Vautier

Comment choisir dans une filmographie aussi riche et diversifiée ? Ont été retenus un film qui témoigne de son engagement aux côtés du FLN, tourné dans les maquis, deux films traitant des conditions de vie des émigrés, un film portant sur l’engagement politique :

  • Algérie en flammes(20’) : Un reportage sur le mouvement de résistance algérien
  • Les Trois Cousins (10’) : Fiction tragique sur les conditions de vie de trois cousins algériens à la recherche d’un travail en France. Logés dans un étroit réduit, le poêle à charbon provoque leur asphyxie. La face cachée de l’immigration…
  • Les Ajoncs (10’) : Fable poétique et humoristique dans laquelle un immigré algérien (Mohamed Zinet) traverse la Bretagne à la recherche d’un travail. Il trouve une carriole et se met à vendre des ajoncs dans un village. À la sortie de l’usine, les ouvrières en signe de solidarité ramassent les fleurs dispersées et les lui paient.
  • Et le mot frère, et le mot camarade (50’) : Peut-on écrire l’histoire en poèmes ? C’est ce qu’a tenté René Vautier, à la demande du Musée de la Résistance Nationale, avec l’aide de grands poètes (Aragon, Eluard, Desnos).Retour ligne manuel
    Et aussi en s’appuyant sur des poèmes écrits dans les prisons et les camps de déportation, des poèmes de fusillés

A la suite des projections, un débat rassemblera : Peggy Derder, historienne, responsable du Département des Actions pédagogiques au Musée de l’Histoire de l’Immigration, Moïra Vautier, Bruno Muel qui a assisté René Vautier dans de nombreux films, Gilles Manceron, historien.

Mouloud Mimoun coordonera les échanges.

Galerie de photos : le débat


Les projections mensuelles

Les projections mensuelles à Paris et en région parisienne du Maghreb des Films.