Vous êtes ici : Accueil » Films » Les films par ordre alphabétique » T » Tous brûlés

Tous brûlés

Synopsis

Tunisie 2009. Une embar­ca­tion de clan­des­tins tente de fuir vers l’Italie. Ils « brû­lent » leurs papiers, comme on dit ici. L’embarcation fait naufrage, il ne reste qu’un seul sur­vivant. Que veu­lent ces gens qui ten­tent le tout pour le tout ?

Décem­bre 2010. Mohamed Bouaz­izi s’immole par le feu, il se « brûle » au sens pro­pre, et déclenche la Révo­lu­tion tunisienne.

Que sont devenus ces jeunes du début et leurs familles ? Que ressentent-ils ? Que pensent-ils de la Révolution ?

Thèmes : Emigration , Révolution tunisienne

Réalisateur(s) : Chaïbi, Leila

Pays de production : Tunisie , France

Type : Long métrage

Genre : Documentaire

 Année : 2011

 Durée : 52’

 Scénario :Leila Chaïbi

 Son : Yahya Dridi

 Montage : Sahbi Khiari

 Production : Zaradoc Films

Tous Brûlés" raconte les rêves et désillusions de ces jeunes "brûlés" qui tentaient le tout pour le tout et traversaient les mers pour des espoirs d’avenir. Après le sacrifice de Mohamed Bouazizi, qui se brûla au sens littéral, et qui enflamma le pays, quelles sont les aspirations de cette même jeunesse qui, deux ans auparavant, voulait fuir ? Cette jeunesse brûlée, se considère-t-elle toujours comme martyre de cette société ? Est-elle une génération sacrifiée ? Ainsi, nous retrouvons les mêmes, deux ans plus tard. Qu’est devenu Hichem le survivant de la "Harga" (traduire "La brûlure") qui souhaitait malgré tout repartir ? Comment voit-il son avenir aujourd’hui, quels sont ses espoirs dans ce pays en reconstruction ? Quel regard portent les parents de Bilel, ou de Fehmi, sur ces jeunes qui ont donné leur sang pour le changement ? Comment le frère de Tarek, et sa famille vivent-ils cette période de doute et de transition ? Comment Ayoub, le dernier fils d’Abdelwaheb, disparu en mer, rêve-t-il sa vie d’homme ? C’est dans les mêmes quartiers, bien loin des jasmins en fleurs, que nous retrouverons ces brûlés d’hier. Autour de ces mêmes personnages, battus par le fatalisme d’une vie où tout était déjà écrit, nous ferons l’état des lieux de cette révolution toujours en cours.