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Vierge et la cité (La)

Synopsis

Le Mas de Mingue est une ancienne cité construite par les rapatriés d’Algérie, habitée aujourd’hui par des Africains du Nord, algériens et marocains.

A l’Ascension, pourtant, se tient toujours et encore, et depuis 1963, un pèlerinage catholique, en l’honneur de la statue de la Vierge de Santa-Cruz d’Oran, ramenée là par des Pieds-Noirs oranais et vénérée dans un important sanctuaire qui domine le quartier. Ce jour-là, 20 000 Pieds-Noirs arrivent alors au Mas de Mingue, (jusqu’à 100 000 dans les années 70). Les habitants installent des buvettes et vendent aux pèlerins de la nourriture d’Afrique du Nord, tirant un petit bénéfice de cette fête patrimoniale et historique, emblématique du quartier et respectée à ce titre. Pieds-Noirs et Africains du Nord semblent alors recomposer, presque à leur insu, une Algérie qui n’existe plus.

Fille de Pieds-Noirs, je me rends sur place pour tenter de comprendre la façon dont ces deux communautés se côtoient.

Thèmes : Emigration

Réalisateur(s) : Escriva, Amalia

Type : Long métrage

Genre : Documentaire

Année 2014/52’

Scénario Amalia Escriva

Image Emmanuel Gras

Son Dominique Ciekala 

Montage Christel Aubert

Production Inthemood/www.inthemood.fr

Contact Hugues Landry & Laurent Roth 


Amalia Escriva
Formée à l’ENSAD et à la F.E.M.I.S., Amalia Escriva réalise son film de fin d’études ; Le Météore et Le Dinosaure, une fiction autour d’une rencontre entre une petite fille fugueuse et un herboriste. En 1997, c’est Dans les fils d’argent de tes robes, qui évoque la mémoire des enfants de Pieds-Noirs, leur héritage symbolique. Plusieurs documentaires suivent qui l’engagent, entre autres, sur les traces de ses ancêtres espagnols d’Algérie. Avec Avec tout mon amour, son premier long métrage de fiction,en 2001, elle évoque l’affaire de Marguerite, la première grande révolte algérienne face aux colons français, où elle dirige Jeanne Balibar, Dominique Blanc, Dominique Reymond et Bruno Todeschini. Depuis, la Vierge et la cité et récemment La colonie batissent un pont entre la mémoire de l’Algérie d’avant 62 et celle d’aujourd’hui.