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L’édition 2012 du Maghreb des films en novembre

Les éditos

Un point de vue documenté

Ce qui, cette année, nous interpelle avant tout, c’est, non pas l’irruption, mais l’hégémonie quasi-totale du documentaire.
Comme si les films eux-mêmes (surtout tunisiens) ne pouvaient s’extraire du réel,
happés qu’ils sont par les processus de transformation à l’œuvre.
Rien d’étonnant donc, que les échéances passées et à venir (législatives, Constituante et future Constitution) aient mobilisé de nombreux cinéastes (Mohamed Zran, Sonia Chamkhi, Anis Lassoued, Rafik Oumrani, Nadia el Fani, Hinde Boujemaa…). Leurs films renvoient à une interrogation récurrente et à un enjeu central : quel modèle pour un pays où les avatars de la religion musulmane (uniquement dus à une expression extrémiste) font peser un danger permanent
sur la démocratie ?

Après les deux premières séquences d’avril et de juin-juillet, consacrées au 50eme anniversaire de l’indépendance de l’algérie, il était naturel de clore sur la période contemporaine (1980-2012) englobant la décennie noire des années 90 (Rachida, Octobre à Alger, Douleur muette…), rappellant que des cinéastes, des
artistes et des intellectuels, pourtant visés par les groupes terroristes, ont fait œuvre de résistance et de courage.
Cette période pourrait s’intituler « du rêve à la réalité ». Ou l’inverse, puisqu’une vague nouvelle a éclos ces dernières années, totalement autonome, en termes de moyens et de création, affichant une indépendance et une liberté de ton étonnantes (Lamine Ammar Khodja, Djamel Beloucif, Mohamed Lakdar Tati, Drifa Mezenner …). Libérée par le numérique, elle ne se contente pas d’appréhender la mal-vie, le chômage et les interdits de tous ordre ; elle remet en cause les formes d’expression, les schémas narratifs et les codes du 7ème art officiel.

La production marocaine étant toujours aussi dynamique, nous proposons un échantillon représentatif du cru 2012 dominé par les femmes (Uda Benyamina, Maryam Touzani, Kathy Wazana, Kadija Leclere).
Cette ouverture témoigne du bien fondé de la politique du Centre du Cinéma Marocain, grâce auquel le Maroc se dote d’une industrie et d’une économie cinématographiques, à la hauteur des enjeux du pays.

Et pour conclure, « une pépite ! » : En retard pour l’enterrement de ma mère de Penny allen, qui donne brillamment à voir, à distance égale de la fiction et du documentaire, le « réel endogène » d’une famille marocaine.

Le Maghreb des Films

Cinéma algérien : un souffle nouveau

Carte blanche à Marion Pasqueir de la revue Bref

En Algérie, où il n’y a presque plus de salles, pas d’école de cinéma, peu de critiques, de producteurs à même de porter des projets artistiques, éclosent ça et là des gestes cinématographiques d’une très belle liberté.
Leurs auteurs sont bien déterminés à faire des films et à faire les films qu’ils veulent, quelle que soit la précarité à laquelle ils peuvent être confrontés, et chacun à son rythme.
Plusieurs préfèrent ne pas demander de l’argent à l’Etat, pour rester affranchis du calendrier administratif ou d’insidieuses consignes.
Si bon nombre d’entre eux ont un pied dans un autre pays (souvent la France), c’est essentiellement l’Algérie que leurs films racontent et interrogent. Certains jouissent d’une belle reconnaissance à l’étranger mais tous pâtissent du manque de structures de diffusion en Algérie.
La programmation que l’on propose met en lumière certains d’entre eux, notamment Mohammed Lakhdar Tati, Lamine Ammar Khodja, Djamil Beloucif. Des cinéastes discrets qui, chacun à sa manière, offrent un regard personnel et des plus pertinents, sur leur pays natal.

Vers un nouvel "âge d’or" du documentaire au Maghreb ?

« C’est un constat sans appel : en Tunisie, au Maroc ou en Algérie, le nombre de documentaires explose, les films du réel sont devenus hégémoniques dans le paysage cinématographique. Pour s’en rendre compte, il suffit d’examiner la programmation des rencontres du "Maghreb des films", organisées à Paris, du 28 novembre au 4 décembre, au cinéma Les Trois Luxembourg ... »

Voir l’interview de Catherine Arnaud, programmatrice du Maghreb des films, dans Le Monde.fr

Table ronde : quelle révolution tunisienne à travers les films ?

Quelle qu’en soit la nature et d’où qu’ils nous viennent, les évènements historiques ont toujours provoqué un flux d’expressions cinématographiques documentaires, propagandistes, militantes, plus ou moins contrôlées (les deux guerres mondiales, Lénine, le Front Populaire, Goebbels, Mai 68…)…

Cette table ronde a pour but :

- de dresser un inventaire des films nés de la Révolution tunisienne, une typologie de ceux-ci, selon leur forme et leur mode de tournage (du portable au documentaire tourné avec de réels moyens techniques), leur destination (quels médias et quels publics ?)…

- de comprendre quelle place s’assignent les cinéastes dans l’évènement lui-même et leurs motivations à en rendre compte,

- de chercher à comprendre, encore, quel rôle ils jouent ensuite dans le développement de cette Révolution, qui ils servent et pourquoi,

- de savoir comment ils abordent la question fondamentale de la représentation de ce « réel » spécifique…

Participeront à cette table ronde, les cinéastes tunisiens suivant : Hinde Boujemaa (C’était mieux demain), Chema Ben Châabène (scénariste de L’Opposant), Mohamed Zran (Dégage), Rafik Omrani (Fallega - 2011), Nadia El Fani (Même pas mal).

Animation  : Ghaled Ghorbal, Tewfik Allal.

Samedi 1er décembre 2012, à partir de 10 heures,
au cinéma LA CLEF - 34, rue Daubenton 75005 Paris (M° Censier-Daubenton).

Le Maghreb des films à Paris

Le Maghreb des films 2012 se déroule à Paris du 19 au 23 novembre à l’institut du Monde Arabe (IMA) et du 28 novembre au 4 décembre aux 3 Luxembourg. Voir la grille horaire aux 3 Luxembourg et à l’IMA.

La programmation est organisée en 5 thèmes :
- « Algérie, du rêve à la réalité – de 1980 à 2012 », pour clore le cycle de films commémorant le 50ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie
- « Cinéma algérien, un souffle nouveau », carte blanche à Marion Pasquier de la revue Bref », pour promouvoir le "nouveau" cinéma algérien qui se fait en dehors des circuits officiels et annonce une nouvelle génération de cinéastes.
- « Tunisie, après la révolution », il y a presque deux ans que la révolution tunisienne a éclaté, comment le cinéma tunisien la présente ?
- « Hommage aux réalisateurs Mohamed Zran et Nadia El Fani »
- et une sélection d’« inédits en France » 2011/2012 courts et longs métrages

Une table ronde est organisée le samedi 1er décembre sur le thème : Quelle révolution tunisienne à travers les films ?

Rendez-vous sur la page : Le MdF 20112 : les éditos

La grille horaire du programme à l’IMA figure sur la page Le MDF en novembre 2012 à l’IMA : la grille horaire, celle des 3 Luxembourg sur la page Le MdF 2012 aux 3 Luxembourg : la grille horaire.

Pour chaque titre du programme, par un clic vous accédez à la page consacrée au film (générique, synopsis, biofilmographie du réalisateur, etc.)

Téléchargez le catalogue

Thème : « Algérie, du rêve à la réalité – de 1980 à 2012 »

Aux 3 Luxembourg

- Algérie 1988-2000, autopsie d’une tragédie de Malik Aït-Aoudia et Séverine Labat – 150’ - Algérie/France - 2003 - documentaire
Autopsie d’une tragédie. L’enchaînement des faits qui ont conduit au drame algérien, à la violence, à la guerre civile. L’un des rares documentaires sur cette période

- Algérie, la vie toujours de Djamila Sahraoui – 51’ - Algérie - 1999 - documentaire
Chronique d’une petite ville de Kabylie. Mobilisation et amertume des jeunes, préfigurant la révolte en Kabylie

- Boudiaf, un espoir assassiné de Noël Zuric et Malek.Bensmail – 58’ - Algérie/France - 1999 - documentaire
Pendant les 180 jours, Mohamed Boudiaf incarna l’espoir du pays, avant d’être assassiné par un des officiers chargés de sa sécurité. Ces six mois qu’il passe à la tête de l’Etat sont marqués par un bras de fer permanent.

- Comment recadrer un hors la loi ? de Lamine Ammar Khodja – 16’ – Algérie - 2010 – essai
Un Algérien dyslexique rencontre une Algérienne dans un champ vert, un manouche sur un banc bleu, un Allemand dans un champ de ruines. Et au lieu d’un film sur l’identité, il comprend "lis ton idée". Non loin de là traîne le débat sur l’identité nationale.

- Dis-moi Mohamed de Ayoub Layoussifi et Jéro Yun - 28’ - Algérie/France – documentaire
L’histoire d’un homme qui vit de sa passion, le chant. Malvoyant depuis toujours, Mohamed trouve refuge dans les chansons de raï de ‘‘Cheb Hasni’’. Son arrivée à Paris, il y a huit ans, ne lui a dénaturé ni son talent ni son envie de faire partager ses émotions à des inconnus. Malgré sa situation clandestine, cet algérien, enivre chaque jour les passagers de la ligne deux du métro parisien, avec ses chansons d’amour en hommage à son pays d’origine et en souvenir de sa famille restée là-bas.

- Douleur muette de Azzedine Meddour – 37’ – Algérie – 1998 - documentaire
La caméra donne la parole aux enfants pour s’exprimer sur le drame que vit leur pays, avec leur regard innocent, leurs souvenirs ou leurs silences.

- Normal ! de Merzak Allouache –111’ – Algérie – 2011 - fiction
A travers les interrogations d’un jeune réalisateur pour trouver la fin de son film, qui soit en prise avec l’actualité (le printemps arabe, les manifestations à Alger), c’est une nouvelle vision de la jeunesse algéroise d’aujourd’hui en plein questionnement politique et artistique.

- Octobre, automne à Alger de Malik Lakhdar Hamina – 93’ – 1992/93 – Algérie - fiction
L’histoire d’une famille algérienne vivant dans la morosité sociale et la banalité du quotidien, en octobre 1988

- Rachida de Yamina Bachir-Chouikh – 100’ – Algérie – 2002 - fiction
Rachida, une institutrice, aux prises avec le terrorisme

- Slimane Azem, une légende de l’exil de Rachid Merabet - 52’ – Algérie – 2011 - documentaire
Le portrait de Slimane Azem, fameux représentant de la chanson algérienne du siècle dernier (1918-1983), envisagé comme une plongée dans l’univers poétique d’une culture plurimillénaire, celle des Berbères. Au travers de l’œuvre de cet artiste adulé par les siens, éclairage sur cette communauté kabyle qui constitue un des fondements de l’identité nationale algérienne.

A l’Institut du Monde Arabe

- Brûleurs de Farid Bentoumi - 15’ - Algérie – 2012– fiction
Armé d’une caméra amateur, Amine, un jeune Algérien, filme les traces de son voyage vers l’Eldorado.

- J’ai habité l’absence deux fois de Drifa Mazenner - 23’ - Algérie – 2011 – documentaire
Drifa Mezeneer filme sa famille, qu’elle interroge aussi, et son quartier d’Alger, Kouba. Que l’un de ses frères a quitté pour l’Angleterre d’où il n’est jamais revenu. En off, la cinéaste raconte le temps passé depuis le terrorisme et la vie à Kouba, aujourd’hui et hier. Un quartier plein de vie, de sensations rendues palpables par les images et le récit, un quartier qui a aussi connu le mortifère et qui en est sans doute encore marqué.

Thème : « Cinéma algérien, un souffle nouveau, carte blanche à Marion Pasquier de la revue Bref »

En Algérie, où il n’y a presque plus de salles, pas d’école de cinéma, peu de critiques, de producteurs à même de porter des projets artistiques, éclosent ça et là des gestes cinématographiques d’une très belle liberté.
Leurs auteurs sont bien déterminés à faire des films et à faire les films qu’ils veulent - quelle que soit la précarité à laquelle ils peuvent être confrontés, et chacun à son rythme.
Plusieurs préfèrent ne pas demander de l’argent à l’Etat, pour rester affranchis du calendrier administratif ou d’insidieuses consignes.
Si bon nombre d’entre eux ont un pied dans un autre pays (souvent la France), c’est essentiellement l’Algérie que leurs films racontent et interrogent. Certains jouissent d’une belle reconnaissance à l’étranger mais tous pâtissent du manque de structures de diffusion en Algérie.
La programmation que l’on propose met en lumière certains d’entre eux, notamment Mohammed Lakhdar Tati, Lamine Ammar Khodja, Djamil Beloucif. Des cinéastes discrets qui, chacun à sa manière, offrent un regard personnel et des plus pertinents, sur leur pays natal.

Aux 3 Luxembourg

- ’56 Sud de Lamine Ammar Khodja - 17’ - France/Algérie - 2010 - documentaire
En mars 1956, Alexis est appelé en Algérie. Envoyé dans le Sud, il emmène sa caméra Super 8 pour filmer ses six mois de rappel. Des images qu’il ramène, on peut voir des dunes, des palmeraies, un vol de mouettes, un méchoui alléchant. Bémol d’images : lorsqu’il filme des Algériens arrêtés, il est mal à l’aise et arrête de tourner. Dans un dispositif très simple et en interrogeant les images, un dialogue s’établit entre le réalisateur et l’ancien appelé.

- Alger moins que zéro de Lamine Ammar Khodja - France/ Algérie - 2011 - documentaire
Derrière l’impassible carte postale d’Alger, dans un sous-sol de la ville, des jeunes se retrouvent pour boire et fumer. Quand les langues se délient, il y a l’inventivité langagière de la rue. Directe et métaphorique. Il s’agit d’exister avant tout et ça finit toujours au septième ciel.

- Bir d’eau de Djamil Beloucif - 77’ - Algérie - 2011 - documentaire
Journée ordinaire d’une rue d’Alger. Bir d’eau serait l’appellation « arabisée » de Burdeau, le nom de la célèbre rue montante entre Didouche Mourad et Télemly à Alger, dénommée depuis Ahmed et Boualem Khelfi. Il y a là des enfants intrigués par « la caméra », un homme âgé qui se plaint de la bureaucratie liée au passeport biométrique, des gens qui évoquent le suicide, un facteur-poète, une femme qui ne veut pas être filmée, un fille en hidjab qui s’interroge sur l’intérêt de capter les images, …

- Comment recadrer un hors la loi ? de Lamine Ammar Khodja – 16’ – Algérie - 2010 – fiction (classé aussi dans le thème : Algérie : du rêve à la réalité - 1980-2000)

- Dans le silence, je sens rouler la terre de Mohamed Lakhdar Tati - 52’ - France/Algérie - 2010 - documentaire
En 1939, la fin de la guerre civile espagnole oblige des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à quitter l’Espagne franquiste. En Algérie, l’administration française ouvre des camps pour les accueillir.
70 ans après, un jeune Algérien enquête sur ces camps. Malgré l’absence d’archives et de documents, les traces survivent à l’oubli collectif et transparaissent dans l’Algérie de 2009.

- Djoûû de Djami Belazi - 25’ – Algérie – 2010 - documentaire
Une rencontre entre deux clandestins qui ont faim de liberté. Djoûû, signifiant faim en arabe, métaphore du mythe de la Tour de Babel, met en scène des maudits qui, portés par leur rêve, s’échouent quelque part où leur mots se heurtent sans s’entrelacer. Doivent-ils parler la même langue pour se comprendre ?

- Images, passions, histoires de Ahmed Zir – 11’ – Algérie - 2010 - fiction
"C’est un film de montage, réalisé en 8 mm en Algérie avant son indépendance, par des gens ordinaires qui voulaient garder un souvenir du lieu où ils vivaient. Ces mémoires partagées, collectives, donnent un sens à notre passé commun, et renforcent notre présent, par une nouvelle lecture, un nouveau traitement des archives, qui certainement éclairera les nouvelles générations des deux pays. Pays clés pour un pourtour méditerranéen rassembleur." Ahmed Zir

- Joue à l’ombre de Mohamed Lakhdar Tati - 52’ - France/Algérie - 2007 - documentaire
Dominer la ville, c’est la connaître, connaître ses heures de pointe, le nom des rues, tel raccourci, connaître ses interdits, c’est aussi achever de grandir et faire de la ville une continuité qui ne vous surprend plus. Mais une ombre et la complexité d’une cage d’escalier, le roulé d’un rire, les courbes d’une phrase et la simplicité d’une maison se font étonnement et poème. Le dégoût, la monotonie, la chaleur et la pente. La foule, les balcons, un journal, une vitrine et les jeux des enfants flânent dans vos pas avec la prétention de vous faire connaître la ville.
Joue à l’ombre est le seul commandement qu’on donne aux enfants à Alger. Un gage d’étonnements.

- Le Manifeste des ânes de Lamine Ammar Khodja - France/ Algérie – 6’ – 2010 – Ciné tract signé.
Hommage aux ânes en tract ciné.

- Solo de Ahmed Zir - 5’ – Algérie- fiction
Solo relate les occupations quotidiennes d’un jeune homme sans emploi.

A l’Institut du Monde Arabe

- Brûleurs de Farid Bentoumi( (pour mémoire, classé aussi dans « Algérie, du rêve à la réalité – de 1980 à 2012 »)

- J’ai habité l’absence deux fois de Drifa Mazenner - 23’ - Algérie - 2011 - documentaire
Drifa raconte l’histoire de son frère Sofiane qui a quitté l’Algérie en 1992 et qui vit toujours en Angleterre. Le film parle d’un présent ignoré et d’un passé refoulé, de l’absence, de l’exil intérieur, de ceux qui sont restés ici à attendre...

Thème : « Tunisie, quelle révolution ? »

Aux 3 Luxembourg

- 2 CM sur le Web « Printemps en exil » - Italie – 2x4’
Manifestation en Tunisie 4’
Tunisiens en France

- Babylon de Ismael, Youssef Chebbi et Ala Eddine Slim
Tunisie - 119’ – 2012 – Documentaire.
Sur un territoire vierge en pleine nature, des populations arrivent. Rapidement, une ville se construit de nul part. Peuplée de plusieurs nationalités, ses habitants parlent des langues différentes. Cette nouvelle Babylone entourée d’arbres et d’animaux, prend rapidement la forme d’une cité à la fois ordinaire et singulière…

- La Bataille de Dhibat -12’- 2011 - et Solidarité à Tataouine – 15’ - 2011, de Salma Baccar
Documentaires-reportages sur la générosité et le sens de l’hospitalité des habitants du sud tunisien vis à vis de leur voisins libyens. Prise en charge originale et pleine de respect et de dignité pour ceux qu’ils désignent comme étant leurs "invités" et qu’ils ont tenu à accueillir dans leurs maisons et non pas dans des camps de réfugiés. Vibrant témoignage de reconnaissance et de fraternité de la part des réfugiés libyens en faveur de leurs hôtes tunisiens.

- C’était mieux demain de Hinde Boujemma - 74’ - Tunisie
C’était mieux demain suit dans le tumulte d’une révolution, une femme, Aïda, qui a tout à refaire et qui ne veut plus regarder en arrière. Sa vie patauge d’un quartier défavorisé à l’autre. La révolution est là. Mue par une volonté de s’en sortir, de trouver un toit dans Tunis pour elle et ses enfants, elle fait fi des événements historiques qui l’entourent. Son seul but étant de se reconstruire, elle est convaincue que la révolution est une bénédiction.

- Démocratie année Zéro de Christophe Cotteret - Tunisie -documentaire
Long-métrage documentaire sur la révolution tunisienne, composé de deux parties, Révolution, qui traite des évènements de janvier 2011, et Démocratie, qui s’intéresse à la transition démocratique tunisienne jusqu’aux élections de juillet 2011. Est-ce que la révolution populaire tunisienne accouchera d’un modèle démocratique nouveau et satisfaisant pour tous les tunisiens ? Une véritable révolution est-elle encore possible en ce début de 21e siècle, et quelle en serait sa nature ?

Laïcité Inch'Allah- Laïcité Inch’Allah ! de Nadia El Fani - Tunisie / 2011 / 72’ / documentaire
Laïcité, Inch’Allah ! est un documentaire débuté 3 mois avant la révolution tunisienne ... et rattrapé par l’histoire. Laïcité, Inch’Allah ! est un film sur la tolérance, un appel pacifique à la possibilité pour chacun et chacune de choisir et d’exprimer librement ses opinions, ses croyances, sa manière de vivre.

- Militantes de Sonia Chamkhi - 77’ - Tunisie - documentaire
Série d’interviews ultra courtes. Ce film documentaire retrace le climat des premières élections libres de l’histoire de la Tunisie et la mobilisation des femmes tunisiennes (candidates, militantes, personnalités de la société civile) pour prendre part à la marche démocratique de la Tunisie nouvelle, dans un esprit de continuité et d’engagement qui rend également hommage aux militantes pionnières.

- L’Opposant de Anis Lassoued
Tunisie - 78’ – 2012 – Documentaire.
C’est l’histoire de Mohamed Taher Khadraoui, un Tunisien anonyme, vivant à Kasserine, qui s’est engagé au sein d’un parti politique d’opposition, le Parti Démocrate Progressiste, dès 2005, à l’époque où le régime répressif de Ben Ali battait son plein…

A l’Institut du Monde Arabe

- Dégage de Mohamed Zran (classé aussi dans le thème : hommage à Mohamed Zran)
Mohamed Zran a filmé la colère des habitants de la petite ville de Sidi Bouzid, après la mort du martyr Mohamed Bouazizi, prémices du printemps tunisien qui enflammera ensuite les villes de Regueb, Menzel Bouzayene, Meknessi entre autre. La révolution est en marche et ses artisans en sont le peuple et la jeunesse.

- Fallega – 2011 de - 52’ - Tunisie – 2011 - documentaire
Premier sit-in du printemps arabe. Apres le départ du dictateur Ben Ali en Tunisie, des jeunes de Menzel Bouzayane puis d’autres de Sidi Bouzid, Rgueb, Meknessi et des quatre coins de la Tunisie font une marche vers la place du gouvernement à la Kasba. Ils s’y installent pendant plus d’une semaine. Ils n’ont qu’une exigence : dissoudre le gouvernement provisoire et élire une assemblée constituante.

- Même pas mal de Nadia El Fani - 66’ - Tunisie - 2012 - documentaire
Ce film relate les deux luttes que Nadia El Fani a menées pendant qu’elle réalisait son film Laïcité Inch’Allah !. Sa lutte contre les extrémistes et les attaques violentes dont elle a été la cible et sa lutte contre la maladie.

Une table ronde est organisée le samedi 1er décembre sur le thème : Quelle révolution tunisienne à travers les films ?

Participants : Sonia Chamkhi, Nadia El Fani, Rafik Omrani, Mohamed Zran
Animateurs : Tewfik Allal, Khaled Ghorbal

Thème : « Hommage au réalisateur Mohamed Zran »

Aux 3 Luxembourg

- Essaïda - 100’- 1995 - fiction
Amine est un artiste peintre de 45 ans, en pleine crise de création. Alors qu’il prépare une exposition, il rencontre dans les rues de Tunis, Nidal, un jeune adolescent rebelle dont les attitudes le marquent. Il le suit alors jusqu’à son quartier, Essaïda, aux abords de Tunis, où se trouvent concentrées les populations issues de l’exode rural. Le père de Nidal, un alcoolique, maltraite son fils qui ne lui obéit pas et ne rapporte pas d’argent à la famille. Nidal n’a qu’un rêve : quitter le pays.

- Le Chant du millénaires – 89’ – 2003 - documentaire
Zarzis. Ce matin, la mer est embrasée sous l’effet d’éclatants rayons solaires. Des enfants jouent déjà au bord de la plage. Un couple de touristes, la démarche agitée, photographie, avec une certaine agilité, la plage, les gosses et les maisons de front de mer. Ce film donne la parole aux Tunisiens, ceux que l’on n’entend et ne voit jamais : dans le désordre, les pêcheurs, les femmes, les gosses sortant de l’école, les jeunes avec leurs rêves et leurs ordinateurs, les gardiens des temples et tous ceux qui ont eu envie de se raconter :

- Le Prince - 108’ – 2005 - fiction
A Tunis, Adel, issu d’un quartier défavorisé, travaille dans un kiosque de fleuriste. Chaque jour, il voit la même jeune femme passer pour se rendre dans la banque où elle travaille. Il découvre qu’elle s’appelle Dounia et qu’elle dirige l’agence bancaire. Peu à peu, il tombe amoureux d’elle. Chaque matin, Il lui livre, anonymement, des fleurs... Mais c’est un amour impossible, qui lui cause bien des problèmes au travail et au sein de sa famille. Dounia finit par apprendre qui est le véritable auteur des livraisons et accepte de rencontrer Adel...

- Vivre ici – 120’ 2010 - docu-fiction
Les mutations et les bouleversements profonds que les sociétés du Sud sont en train de vivre sous l’effet de plusieurs facteurs aussi bien endogènes qu’exogènes, vue d’une ville moyenne comme Zarsis. Un face à face entre tradition et modernité à travers une galerie de portraits, ceux qui, tout en étant ouverts au dialogue avec l’Autre, demeurent jalousement attachés à leur racine identitaire et culturelle locale ; et ceux qui s’appliquent à garder le visage tourné exclusivement vers la modernité ou au contraire vers des chimères fondamentalistes, d’où les tentations à l’émigration clandestine, l’endoctrinement islamiste et les désespérées réactions suicidaires

A l’Institut du Monde Arabe

- Dégage- 2012 – documentaire (classé aussi dans le thème : « Tunisie, quelle révolution ? »)

Thème : « Hommage à la réalisatrice Nadia El Fani »

Aux 3 Luxembourg

- Ouled Lénine de Nadia El Fani
Tunisie/France – 84’- 2008 – Documentaire
un portrait singulier de militants progressistes dans la Tunisie de l’après indépendance et pose la question de leur héritage. Nadia El Fani fait une merveilleuse déclaration d’amour à son père, militant communiste en Tunisie pendant la période des années 60-70.

- Laïcité Inch’Allah ! de Nadia El Fani - Tunisie / 2011 / 72’ / documentaire (classé aussi dans le thème : « Tunisie, quelle révolution ? »

A l’Institut du Monde Arabe

- Même pas mal de Nadia El Fani - 66’ - Tunisie - 2012 - documentaire (classé aussi dans le thème : « Tunisie, quelle révolution ? »)

Inédits en France (2011/2012) - Courts et Longs

Aux 3 Luxembourg

- 111 rue de la poste de Sarra Abidi - Tunisie/Belgique) - documentaire
« 111 rue de la poste : c’était mon adresse en Belgique qui est devenue le titre de ce film. C’est une trace de ce que j’ai vécu à Bruxelles pendant mes années d’études à L’Insas. Une réflexion sur ma vie, et celles des autres femmes avec lesquelles j’ai partagé le même toit. À partir d’un vécu très personnel, j’ai essayé de créer des liens et d’aller vers l’autre pour communiquer, rencontrer et partager. Dans l’urgence de capter des moments fugaces, j’ai pris la caméra pour filmer. »
Sarra Abidi

- A quoi rêvent les Fennecs de Sarah Tikanouine - 48’ - Algérrie - documentaire.
La parole de jeunes footballeuses qui défendent les couleurs de l’Algérie dans l’équipe nationale de football féminin

- Banc public De Djamel Allam - Algérie - 25’ – 2012 – CM.
M.est une jeune fille, symbole de pureté : très blanche de peau, une chevelure noir encadre son visage aux traits fins et délicats. Elle est assise sur un banc public dans un square. Des flâneurs passent devant elle ...

- Chez Salah, ouvert même pendant les travaux de Nadia Bouferkas - 52’ - documentaire
La réalité aura rarement aussi bien imité la fiction, tant Chez Salah, ouvert même pendant les travaux évoque le scénario d’un film populaire. Jadis centre industriel à la jonction de Roubaix et Tourcoing, la zone de l’Union est en pleine mutation à la suite d’un ambitieux projet de renouvellement urbain : tout a été rasé, à l’exception de “Chez Salah”, café ouvert en 1965 et relique ultime d’un quartier habité surtout par des ouvriers. Son propriétaire Salah Oudjane refuse de vendre cet immeuble usé de deux étages où il a passé l’essentiel de sa vie...

- En retard pour l’enterrement de ma mère de Penny Allen - 78’ – France - 2012 - documentaire
Tourné dans 3 pays sur une durée de 3 ans, le film est le portrait intime d’une famille maghrébine à la dérive, suite au décès de leur mère Zineb, célèbre trafiquante d’or et de bijoux. Au-delà de l’histoire familiale, le film met l’accent sur les identités transfrontalières, sur la figure tutélaire de la mère dans la famille arabo-musulmane, et sur l’influence des contextes politiques sur la vie des individus.

- La Langue de Zahra de Fatima Sissani - 93’ - Algérie - 2011 - documentaire
Les Kabyles existent d’abord par la parole. Chaque geste, chaque instant de leur quotidien peut donner lieu à une langue de vers, de métaphores, de proverbes. Une réalité qu’on se représente mal lorsque l’on plonge dans la société de l’immigration où ces hommes et femmes, souvent analphabètes, sont relégués exclusivement au rang d’ouvriers et de femmes au foyer. On imagine alors mal les orateurs qu’ils deviennent lorsqu’ils retournent dans leur langue. Cette réalité, la réalisatrice en a perçu toute l’acuité et mesuré la dimension en filmant sa mère, son quotidien et son histoire.

- Li Fet Met, le passé est mort de Nadia Bouferkas et Mehmet Arikan - 72’ - France - 2007 - documentaire
Depuis la guerre d’Algérie, plus de quarante ans se sont passés. Le film constitue une plongée dans le quotidien d’une « Section administrative Spécialisée ». Aujourd’hui y cohabitent comme ils peuvent les ennemis d’hier. Loin de tout héroïsme ou de repentir, ces villageois, oubliés de l’Histoire officielle nous racontent simplement leurs histoires.

- Les Murmures des cimes de Cherki Ameur – 25’ – Maroc (Amazigh)- 2011 - documentaire
Trois poètes amazighs de la région du sud-est marocain sont en herbe et détiennent une tradition poétique riche mais orale ; Ils réclament une reconnaissance et lancent un appel pour faire valoir leur art.

- La Nuit de Badr de Mehdi Hmili - 25’ - Tunisie - 2012 - fiction
L’histoire de la relation entre un poète tunisien vivant en exil en France et un jeune garçon. Une manière pour le cinéaste de revenir sur la révolution en Tunisie.
Pour une nouvelle Séville de Kathy Wazana (Doc 70 min. Maroc/Canada)
L’exode forcé des juifs marocains vers Israël, l’impact qu’il a eu sur ceux qui sont partis, ceux qui sont restés et la terre ancestrale qu’ils ont abandonnée. L’œuvre en même temps porte sur l’identité de Juif-Arabe, cette double identité.

- Quand ils dorment de Maryam Touzani - 17’ - Maroc - 2011 - fiction
L’histoire d’Amina, jeune veuve et mère de trois enfants. Le père d’Amina, vieil homme, encore vigoureux et dynamique, a une relation très spéciale avec sa petite fille, Sara. Lorsqu’il meurt subitement, son corps passe la nuit dans la maison en attente de sépulture le lendemain. Indépendamment de ce qu’on lui impose, Sara, déterminée à passer un dernier moment avec son grand-père, attend patiemment que tout le monde s’endorme. Sensible et espiègle, la petite de huit ans ne laissera rien s’interposer entre elle et son grand-père.

- Le Repenti de Merzac Allouache - 87’ - Algérie/France - 2012 - fiction
Dans la région des Hauts-plateaux où les groupes terroristes continuent à semer la terreur, Rachid, un jeune jihadiste, décide de quitter ses anciens compagnons et de revenir à son ancienne vie dans son village, parmi les siens. Pour bénéficier des dispositions de la loi sur « la concorde nationale », il doit se rendre aux forces de l’ordre et restituer son arme. Dès lors, il est amnistié et devient un « repenti ». Mais si « la concorde nationale » le réconcilie avec la loi, elle ne peut cependant effacer les crimes, le sang et les horribles images des massacres d’innocents. Rachid est désormais engagé dans un voyage sans issue où se mêlent violences, secrets et manipulations.

A l’Institut du Monde Arabe

- Drari de Kamel Lazra - 39’- Maroc/France -2011 - Fiction
Casablanca, Ghali et Mohammed. Chronique d’une amitié entre deux jeunes hommes issus de milieux sociaux diamétralement opposés.

- Les Tortues ne meurent pas de vieillesse de Sami Mermer et Hind Benchekroun (Doc 92’ Maroc
Un regard sur une génération qui disparaît. Le film nous fera partager la vie de trois vieux qui vivent et travaillent dans la région du Nord du Maroc.

- VHS Kahloucha de Néjib Belkadhi – 88’ – Tunisie - 2008 - fiction
Nejib Belkadhi suit le tournage d’un film amateur qui est l’œuvre de Moncef Kahloucha, peintre en bâtiment tunisien et fan de films de genre des années 1970. Il produit en amateur et sort en VHS des remakes loufoques de classiques du cinéma dans lequel il joue le rôle principal aux côtés des habitants du quartier populaire de Kazmet à Sousse. Il produit ses films, les monte et les tournages sont l’occasion pour les habitants désargentés de son quartier d’échapper à leur quotidien morose et de vivre des instants intenses, de la préparation jusqu’à la projection dans le café du coin.

- Le Sac de farine de Khadija Leclere - 90’ - Maroc/Belgique - 2011 - fiction
L’histoire d’une fillette marocaine de 8 ans, Sarah, élevée dans un foyer d’accueil catholique de Bruxelles dans les années ’70 et emmené brusquement par son père au Maroc.

- Sur la Route du Paradis de Uda Benyamina - 43’ - Algérie - 2011 - fiction
Leila et ses deux enfants, Sarah et Bilal, ont quitté leur terre natale afin de s’installer en France. Sans-papiers, à la recherche de son mari réfugié en Angleterre, Leila souhaite offrir à ses enfants une vie meilleure et tente de survivre en les élevant dans la clandestinité. Alors qu’elle retrouve enfin la trace de son époux et dispose de l’argent nécessaire pour le rejoindre, l’étau se resserre.

- Soubresauts de Leïla Bouzid - 15’ - Tunisie - 2011 fiction
Dans ces grandes maisons vides de la petite bourgeoisie tunisienne, quand un drame survient, on le cache. Et c’est pour découvrir ce qui est arrivé à sa fille que Hayet recourt au mensonge.

- Uzzu de Sonia Ahnou -22’ - Algérie/France - 2011 - documentaire
Ce film a été pour moi une incitation à parler d’amour, une invitation à écouter. Avec quelques jeunes étudiants de Tizi-Ouzou, tenter l’expérience sous le regard de la caméra. Quels mots ? Quelle langue ? Que dire ? Que taire ? Qu’est-ce que l’amour ?

Le Maghreb des films en banlieue parisienne

Pour connaître le programme détaillé, reportez-vous à la page Le Maghreb des films en banlieue parisienne

- Jean Vigo (Gennevilliers)
Mardi 4 décembre à 20h15,
Le Repenti de Merzak Allouache - Algérie/France - 87’ - 201 - fiction
La séance est suivie d’un débat avec le réalisateur

Jeudi 13 décembre à 20h15
Normal de Merzak Allouache - 111’ - France-Algérie - 2011 - fiction
Uzzu de Sonia Ahnou - Algérie/France - 2011 - 22’ - documentaire
La séance est suivie d’un débat avec les réalisateurs

- Le Cyrano (Montgeron)
Vendredi 14 et samedi 15 décembre
Rengaine de Rachid Djaïdani - France - 75’ - 2012 - Comédie dramatique
Le Repenti de Merzak Allouache - Algérie/France - 87’ - 201 - fiction

- Jacques Prévert (Les Ullis)
En janvier
Avoir 20 ans dans les Aurès de René Vautier- France - 97’ - 1972 - fiction

Le Maghreb des films 2012 à Besançon

Du vendredi 9 au dimanche 18 novembre Besançon accueille le festival « Lumière d’Afrique »

Pour connaître le programme détaillé, reportez-vous à la page Le Maghreb des films à Besançon

En bref, dans le cadre d’une carte blanche au Maghreb des films, seront projetés :
- Samedi 10 novembre
La Bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo
Avoir 20 ans dans les Aurès de René Vautier
- Samedi 17 novembre
Le Charbonnier de Mohamed Bouamari
Les Oliviers de la justice de James Blue

Téléchargez le programme du festival

Le Maghreb des Films 2012 dans le Nord-Pas-de-Calais

Pour connaître le programme détaillé rendez-vous sur la page Le Maghreb des films dans le Nord-Pas-de-Calais

En bref :
- Vendredi 16 novembre à 20h, 301, avenue des Nations Unies 59100 Roubaix, à l’association Bar Live
Sliman Azem, une légende de l’exil de Rachid Merabet (France/2011/52’)

- Samedi 17 novembre au cinéma l’Univers, 16, rue Georges Danton 59000 Lille
à 19h30, Algérie en flamme de René Vautier (France/25’/1957)
à 20h, Un peuple en marche de René Vaiutier (France/65’/1963)

Le Maghreb des Films 2012 en Rhône-Alpes

En bref :
- Cinéma Comoedia 13, avenue Berthelot 69007 Lyon
Tél : 04 26 99 45 00 / Fax : 04 26 99 45 19

Lundi 10 décembre à 20h00
Maghreb des Films 2012 / Séance d’ouverture

« Les Chevaux de Dieu » (VOST) de Nabil Ayouch.

Au Ciné Toboggan (Décines) Les Ecrans du doc

Voir en particulier :
- Samedi 24 novembre :
20h30 My Land

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Au CinéDuchère (Lyon 9ème)

Du 15 au 18 novembre histoires vraies [.doc]

Au programme , voir en particulier :

- Dimanche 18 > 50e anniversaire de
l’indépendance de l’Algérie

14h - Karambolage
Une émission de Claire Doutriaux / FR / 2012 / 2 x 11mn
14h30 -1962 - De l’Algérie française à l’Algérie algérienne
de Marie Colonna et Maleck Bensmaïl / FR / 2011 / 2 x 64mn
Projection suivie d’un débat avec Lahouari Addi, professeur de
sociologie à l’IEP de Lyon et Frédéric Abécassis, maître de conférence
en histoire à l’ENS Lyon.
19h - El Gusto
De Safinez Bousbia / FR / 2012 / 1h33
21h - Concert de musique chaabi par le groupe Nouiba

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Le programme général du Maghreb des films

Voir Les éditos

Voir le programme à Paris